Notre périple commence par une grève de bus et se termine par une panne d’avion. Mais que s’est il passé entre les deux?
Après avoir surmonté quelques problèmes techniques nous voilà partis !
Sur Harmony 38, qui nous précède, nous avons Eddy, les deux Bernard et Annie. Sur Dufour 40,J. Pierre, Rodolphe et Béatrice, J. Louis, et moi.
Deux jours de houle avec des creux dépassant les deux mètres et un vent montant jusqu’à 30 nœuds le deuxième jour _les poissons se souviennent sans doute encore du menu_ nous obligent à revenir sur Ajaccio.
Ce n’est que mardi que nous pouvons enfin mettre le cap sur Propriano. Encore de belles vagues mais peu de vent. Certains peuvent en profiter pour jouer avec le spi. L’arrivée au port est un peu longue. Propriano a l’intérêt de nous permettre de nous ravitailler…..
Mercredi matin, nouveau départ pour deux mouillages successifs cette fois. Le soleil nous fait de l’œil, le vent se réveille doucement, la houle s’atténue. Quel bonheur !
Premier mouillage àTizzano: Bernard D. s’improvise conducteur d’annexe et…. chauffeur de ces dames jusqu’à la belle petite crique d’en face : première baignade de la saison ! Et le lendemain matin je m’aventure jusqu’au bateau voisin avec un pare battage à la main pour ne pas me faire happer par les petits bateaux moteurs sortant du port..Belle mise en forme pour une nouvelle journée sur une mer enfin domptée ! Deuxième mouillage à Campo Moro cette fois. Superbe balade jusqu’à la tour, nous offrant une vue dominante sur la baie… Wahou !
Nuit un peu agitée à cause du changement de vent annoncé mais surprenant quand même: Rodolphe passe par le was ist das de sa cabine pour se hisser sur le roof du bateau sans réveiller l’équipage. Opération ratée : il trébuche en redescendant… Tous à vos postes, le bâteau bouge, certain(e) croit qu’on a percuté un rocher.. J. Pierre décide de passer un moment sur le pont pour rassurer l’équipage au vu du vent qui a forci… Et pendant ce temps là sur Harmony on fait de beaux rêves….
Tout a une fin et vendredi nous partons de bonne heure pour être à Ajaccio à 17h. État des lieux du bâteau, consignes pour la restitution des cles….
.. et une bonne douche avant le dernier apero commun. On négocie les restes de victuailles : un carré de chocolat contre un peu d’espace supplémentaire, un ricard contre une corvée de vaisselle, une bière contre une vache qui rit… Eddy commence à faire le deuil de ses lunettes. Mais tout le monde est content !
Allez, prêts pour la dernière nuit à bord et la longue journée du retour, avec des souvenirs plein la tête et déjà l’envie de repartir…